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Le PS dévoile son projet Éducation nationale


Invité rogermila

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Invité rogermila

Le projet pour l'Education Natonale du candidat officiel du PS à la Présidentielle de 2012 est déjà disponible.

Initié par Bruno Juillard, ce texte de propositions égalitaristes est consternant.

Avec de surcroit, mais comment s'en étonner, des menaces contre les établissements privés.

Trois priorités sont proposées par le Parti socialiste :

le primaire, où le PS estime nécessaire de concentrer des moyens pour prévenir l'échec lourd ; :icon_up:

les établissements difficiles, où les moyens ne doivent plus être uniformes mais distribués en fonction des besoin des établissements et des projets qu'ils mettent en œuvre ; et la transformation du métier d'enseignant.

Le texte propose de mieux répartir les heures de cours sur l'année et la journée en raccourcissant les vacances d'été, en organisant une semaine de cinq jours éducatifs comprenant un temps de loisir culturel :mrgreen:

et incluant les devoirs du soir.

Un collège sans redoublement. Dans le collège rénové, on ne redoublera plus, les enseignements seront plus transversaux, les parcours individualisés et des métiers nouveaux créés pour aider les plus en difficulté, au côté d'enseignants surnuméraires. :blushing:

Des enseignants revalorisés avec contrepartie. :mrgreen:

Les enseignants pourraient choisir au cours d'une formation initiale reconstruite, de s'initier à l'enseignement d'une seconde discipline.

(NDLR macramé ? poterie ?)

Et à la clé de tout cela, il y aurait une revalorisation. :doigt:

Des établissements plus autonomes astreints à plus de mixité.

Les établissements devront panacher le recrutement de leurs élèves. "Il faut dépasser la logique strictement territoriale et introduire des critères sociaux et scolaire dans le nouveau dispositif de sectorisation, notamment en créant un indice de mixité sociale", précise le document. :blushing:

Chaque sortant du système éducatif doit partir avec en poche un compte formation individuel à deux étages. :mrgreen:

Astreindre l'enseignement privé à des contraintes. "Une juste contrepartie du financement public dans les établissements privés sous contrat impose qu'ils soient soumis aux mêmes objectifs de mixité, et donc qu'ils entrent dans la sectorisation", précise Bruno Julliard. :blushing:

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010…tor=AL-32280308

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Du même tonneau :

Un plan voté pour les collèges du 93

AFP

17/10/2010 |

Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis a adopté aujourd'hui un plan d'investissement public-privé de 703 millions d'euros en faveur des collèges du département, en l'absence des groupes communiste et de droite.

Le projet, qui prévoit un financement en majorité basé sur un partenariat public-privé, doit permettre la construction ou la rénovation de 21 collèges d'ici 2015. "Nous avons une poussée démographique que personne jusqu'ici n'a voulu voir et qui, si nous n'agissons pas, mettra 5.000 gamins à la rue dans 5 ans", a expliqué le président PS du Conseil général, Claude Bartolone.

"Les socialistes présentaient la Seine-Saint-Denis comme un département en faillite il y a six mois, aujourd'hui ils proposent un plan exceptionnel de 703 millions d'euros, cela manque de cohérence", ont réagi l'UMP et le Nouveau centre dans un communiqué.

"Si les partenariats privés-publics ont été créés par les entreprises, ce n'est pas pour nos beaux yeux mais bien pour en tirer le plus de profits possibles, au global on risque un doublement de la dette du département", a déclaré le seul élu communiste présent, Jean-Jacques Karman. En votant contre, Jean-Jacques Karman a tenu à préciser qu'il "était pour la réponse apportée aux besoins mais contre le choix fait pour son financement".

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"Il faut dépasser la logique strictement territoriale et introduire des critères sociaux et scolaire dans le nouveau dispositif de sectorisation, notamment en créant un indice de mixité sociale"

les socialistes à l'oral, c'est moult poings agités et déclarations haineuses engagées. Mais c'est à l'écrit que se révèle le fond de leur pensée, ce mélange inimitable de douce poésie et de décontraction libertaire, pas du tout bureaucratique.

sinon je note qu'ils veulent encore plus de ce qui a échoué lamentablement, pour changer, et qu'ils font plein de bisous à leur clientèle naturelle.

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Quelqu'un sait-il si ce rapport est mis à disposition? Où peut-on le télécharger?

Apparement il doit être présenté le 11 décembre ; il s'agit sans doute d'une fuite organisée par Juliard pour savoir de quel côté le vent tourne ; à la lecture des commentaires du Monde il va avoir le ventilateur en pleine tronche.

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Comme d'habitude une accumulation de propositions toutes plus démagogues les unes que les autres.

Premièrement, il serait intéressant que les socialistes nous expliquent comment comptent-ils financer toutes ces "revalorisations" de l'école publique. Toutes ces mesures conduiraient à une augmentation importante des dépenses publiques. Je suppose qu'ils se basent donc sur une augmentation d'impôts tout aussi importante pour les financer…

Bref, comme dit plus haut les socialos ne font que carresser leur électorat (les profs et instits) dans le sens du poil. <–<

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En même temps, si j'étais prof, je me sentirai épouvanté et insulté par un tel programme. Plus de redoublements, mixité forcée, enseignants encore moins spécialisés, moins de contraintes là ou il en faut et plus là ou il en faut pas. C'est tellement caricatural de tout ce qui ne fonctionne pas dans l'EdNat que j'ai du mal à croire que les profs puissent s'en réjouir. A moins que leur salaire augmente…mais qui va y croire?

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Comme d'habitude une accumulation de propositions toutes plus démagogues les unes que les autres.

Premièrement, il serait intéressant que les socialistes nous expliquent comment comptent-ils financer toutes ces "revalorisations" de l'école publique. Toutes ces mesures conduiraient à une augmentation importante des dépenses publiques. Je suppose qu'ils se basent donc sur une augmentation d'impôts tout aussi importante pour les financer…

Bref, comme dit plus haut les socialos ne font que carresser leur électorat (les profs et instits) dans le sens du poil. <–<

Erreur de ciblage

Ce "programme" ne caresse pas les enseigannts, plutôt l'éducation nationale et les syndicats de l'EN. En gros cette catégorie de personnel enseignant que le monde nous envie mais qui ne voit jamais d'élèves. Les vrais profs, au contraire, pourraient grincer des dents.

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Erreur de ciblage

Ce "programme" ne caresse pas les enseigannts, plutôt l'éducation nationale et les syndicats de l'EN. En gros cette catégorie de personnel enseignant que le monde nous envie mais qui ne voit jamais d'élèves. Les vrais profs, au contraire, pourraient grincer des dents.

Surtout que ça ressemble beaucoup au programme de l'UMP : enseignants polyvalents, suppression du redoublement, réduction des « grandes vacances »… c'est déjà dans les tiroirs de la droite

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Putain, j'ai l'impression de lire les derniers décrets de l'Olivier francophone belge. On voit qu'ils ont été à même (mauvaise) école.

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Surtout que ça ressemble beaucoup au programme de l'UMP : enseignants polyvalents, suppression du redoublement, réduction des « grandes vacances »… c'est déjà dans les tiroirs de la droite

C'est exactement cela : ce projet présenté comme celui du PS, de même que celui de l'UMP, est issu des réflexions des hauts fonctionnaires du ministère de l'Education Nationale, il est donc normal qu'il soit identique.

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  • 1 year later...

Peillon: "Je veux qu'on enseigne la morale laïque"

Qu’entendez-vous par "morale laïque"?

La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs. Je souhaite pour l’école française un enseignement qui inculquerait aux élèves des notions de morale universelle, fondée sur les idées d’humanité et de raison. La république porte une exigence de raison et de justice. La capacité de raisonner, de critiquer, de douter, tout cela doit s’apprendre à l’école.

(badurl) http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Vincent-Peillon-veut-enseigner-la-morale-a-l-ecole-550018 (badurl)

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Vers une nouvelle religion.

Je croix qu'on va bien rire.

C'est énorme:

C’est l’objectif inverse que je poursuis. Si les créneaux horaires réservés à l’instruction civique et morale sont souvent utilisés par les enseignants pour rattraper le retard sur d’autres points du programme, c’est parce que la matière n’est pas ou peu évaluée ; si la matière enseignée ne porte pas le même nom au primaire, au collège, au secondaire, elle n’est pas cohérente et prise au sérieux ; si les professeurs ne sont pas formés pour l’enseigner, cela ne sert à rien. C’est à tout cela que je veux remédier. La bataille que doit mener l’école est aussi une bataille des valeurs. Nous allons la mener.
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Il y a tout de même quelques différences subtiles entre un Guizot qui mettait l'enseignement moral & civique au programme de l'époque, et un Peillon qui le fait maintenant.

Apprendre la morale et le civisme à des élèves dont une proportion croissante a déjà de grosses difficultés à saisir des implications logiques simples, voire simplement lire un texte, c'est louable mais délicieusement décalé.

Et de surcroît, il va falloir examiner comment le père Peillon entend mettre son idée en musique. Si, comme je le crains, il s'agit essentiellement de le faire "a contrario" de toute religion et non de façon indépendante d'icelles, on va vers de grands moments républicains avec débats à l'Assemblée…

Bref, autant Guizot avait introduit morale et civisme comme pilier éducatif, autant on renifle le parfum de gadget côté Peillon à classer dans le registre "Veut Laisser Une Marque".

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C'est surtout que je vois pas le rapport entre la morale et le laïcisme, on peut évidemment tordre le sens des mots pour tout faire entrer.

Il n'y a aucun rapport justement. Ce type est un franc maçon fanatique. Tout le vocabulaire de son interview d'hier dans le jdd est maçonnique. il veut juste rééduquer toute la jeunesse à son idéologie comme n'importe quel autre nazi mental.

Philippe Némo en avait parlé il y'a pas longtemps d'ailleurs

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Présentation de l'éditeur

A travers la figure trop méconnue de Ferdinand Buisson (1841-1932), principal artisan de la laïcité française, cet essai restitue "la religion laïque" dans sa cohérence doctrinale, à la fois philosophique, morale, politique et pédagogique. On comprend mieux dès lors comment Ferdinand Buisson, prix Nobel de la Paix en 1927, a pu concilier l'engagement du socialiste, anticlérical résolu, avec l'affirmation suivante: " la religion de Jésus est la religion de chaque citoyen républicain ". Disciple d'Edgar Quinet, héritier d'une puissante tradition révolutionnaire, Ferdinand Buisson a cherché le moyen de contrecarrer l'alliance de la contre-révolution et de l'Eglise catholique afin d'établir la République démocratique et sociale dans la durée. Vincent Peillon souligne combien la laïcité, faite religion nouvelle, joue un rôle philosophique et politique. L'école et les "hussards noirs " y ont eu pour mission de faire de chaque élève un Christ républicain, de la raison une émotion, une passion et même une mystique. En montrant que la laïcité fut d'abord la formulation d'un théologicopolitique spécifiquement républicain, Vincent Peillon ouvre de nouveaux horizons de recherche et d'interrogation pour la philosophie politique contemporaine.

Biographie de l'auteur

Philosophe et homme politique, Vincent Peillon est notamment l'auteur de livres sur Merleau-Ponty (1994, 2004, 2008), Jean Jaurès (2000) et Pierre Leroux (2003). Il a publié au Seuil La Révolution française n'est pas terminée (2008).

Donc bon, Ferdinand Buisson…

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Quand j'étais collégien/lycéen, j'avais 2 heures de cours par mois d'éducation civique. La moitié des élèves étaient absents et les cours se résumaient a établir l'agenda des devoirs surveillés de l'année.

Au lieu de cramer du pognon inutillement, on pourrait focaliser les dépenses sur les math et les langues.

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