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Les salles de shoot


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A propos des salles de shoot, j'ai entendu un gars à la radio qui disait qu'un des principaux problèmes de ce type de structure, c'était "l'effet boutique". C'est à dire que la salle de shoot ne fournit pas la drogue mais que devant l'affluence des toxicos à cet endroit, s'organise à proximité de la salle, un commerce (et hop, main invisible) et que les dealers affluent donc au même endroit pour proposer leurs produits.

C'est certain que ça peut arriver, à Genève il y a plein de vendeurs qui se pointent à la gare pour vendre au gens qui viennent d'assez loin d'ailleurs (amis français bonjour).

Mais je ne sais pas si c'est vraiment général, je connais mal la ville, mais à Berne il en existe une et je n'ai jamais entendu parler de groupement de dealers.

A priori je serais assez d'accord avec free jazz pour les faire contribuer aux frais de ces maisons, mais quand on voit qu'on leur donne déjà les set pour se piquer, j'ai un peu de la peine à imaginer qu'on puisse leur faire payer beaucoup de chose sans se retrouver avec les conséquences précédentes.

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Pour moi, l'idéal serait que la came soit exactement au même plan que la clope ou l'alcool

Oui, je sais, c'est pas bien que l'état prenne de la taxe, mais au moins il y aurait une cohérence de traitement de ces trois produits

Et j'exigerai que la totalité des taxes prélevées sur ces produits toxiques soient mises dans un grand porte monnaie pour la prévention

Et j'ajoute : le soin aussi

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Assez d'accord avec Bisounours

 

Et une expérimentation serait possible avec le cannabis qui est actuellement un facteur de criminalité très important. Aujourd'hui le cannabis répond à une demande forte des consommateurs (et des dealers). Sa criminalisation implante dans l'idée de plus d'un million de français le fait qu'ils sont des délinquants, et que commettre un délit (vente et/ou détention de stupéfiants) n'est pas grave.

 

La légalisation complète aiderait à remettre les pendules et les finances publiques à l'heure.

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Pour moi, l'idéal serait que la came soit exactement au même plan que la clope ou l'alcool

Oui, je sais, c'est pas bien que l'état prenne de la taxe, mais au moins il y aurait une cohérence de traitement de ces trois produits

Et j'exigerai que la totalité des taxes prélevées sur ces produits toxiques soient mises dans un grand porte monnaie pour la prévention

Et j'ajoute : le soin aussi

Et est-ce que tu penses que les salles de shoot (subventionnées) sont un outil efficace pour préparer les esprits ?

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Assez d'accord avec Bisounours

Et une expérimentation serait possible avec le cannabis qui est actuellement un facteur de criminalité très important. Aujourd'hui le cannabis répond à une demande forte des consommateurs (et des dealers). Sa criminalisation implante dans l'idée de plus d'un million de français le fait qu'ils sont des délinquants, et que commettre un délit (vente et/ou détention de stupéfiants) n'est pas grave.

La légalisation complète aiderait à remettre les pendules et les finances publiques à l'heure.

Rioufol voit juste sur un point de ce dossier. Pour lui, le gouvernement "interdit-autorise" ce qui est une belle absurdité.

Pour le cannabis, un cas mériterait d'être suivi, celui des deux états qui ont légalisés la consommation, possession et culture pour usage personnel du cannabis. Il faudra voir après un an l'effet sur la charge de travail de la police/justice et les effets sur la délinquance.

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Oui enfin c'est un peu biaisé comme référence. Ce lieu servait à l'injection de produits délivrés par des médecins. Ce sont des produits de substitution non des drogues illicites comme dans le projet actuel. Il y a un fossé.

Il faudra voir au niveau juridique comment on fait pour créer officiellement une zone de non-droit.

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Oui enfin c'est un peu biaisé comme référence. Ce lieu servait à l'injection de produits délivrés par des médecins. Ce sont des produits de substitution non des drogues illicites comme dans le projet actuel. Il y a un fossé.

Il faudra voir au niveau juridique comment on fait pour créer officiellement une zone de non-droit.

 

J'ai oublié de le préciser. Mea culpa.

 

Dans les cas de salles de shoot encadrées par les autorités publiques, quelqu'un sait si l'État est responsable de quoi que ce soit ?

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Interdire c'est le stade ultime de la réglementation. Réglementer (quelque chose qui n'est pas illégitime en soi) c'est toujours mieux qu'interdire. Après, bien sûr que ce n'est pas neutre puisque les victimes ne sont pas strictement les mêmes dans les deux cas (les utilisateurs de drogues vs. les contribuables). Ceci dit, ce n'est pas une excuse pour défendre une position de plus forte coercition, sauf bien sûr si on est soi-même utilisateur de drogues auquel cas l'abstention pour conflit d'intérêt me semble bienvenue.

N'ayant plus touché à un seul produit interdit depuis plus de 10 ans, je n'ai aucun problème pour dire que les salles de shoot sont infiniment préférables à l'alternative.

Nonobstant, la situation où une pratique de plus en plus répandue demeure interdite tout en étant tolérée, même si elle constitue historiquement souvent un premier pas vers une adaptation de la loi, est dangereuse, en ce qu'elle permet d'appliquer arbitrairement des lois vestigiales à qui un ou plusieurs hommes de l'Etat veulent imposer leur force pour de toutes autres raisons.

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Et est-ce que tu penses que les salles de shoot (subventionnées) sont un outil efficace pour préparer les esprits ?

 

Je ne crois pas car ce dispositif est à mon sens complètement hypocrite et contradictoire, entre d'un côté du mur, l'interdiction, et de l'autre côté, la tolérance, voire l'encouragement. Quelle cohérence !

Le gars qui se shoote dans de bonnes conditions, mais appuyé contre le mur extérieur de la shooterie, ben il est hors la loi, et le clampin de l'autre côté, il est aux petits oignons, bichonné par le fonctionnaire de service. C'est n'importe quoi

Avec des signaux aussi clairs, je ne vois pas comment ça peut préparer à foutre la paix aux shootés, comme on la fout aux alcoolos, et proposer du soin à ceux qui en ont vraiment le désir et la volonté, tout en permettant la circulation de produits sécurisés qui limiteraient la criminalité

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Je n'ai pas bien compris ce que la salle de shoot apporte ni à qui elle s’adresse.

 

C'est une salle qui garanti des seringues propres ? La supervision d'un médecin ? La validation que la drogue est de qualité et non coupée à quoi que ce soit ? On peut amener son manger ?

Il faut s'inscrire pour y entrer ? Prouver qu'on est SDF ?

 

La vraie question : Est-ce que moi je pourrais y aller pour essayer des drogues en toute sécurité, médicale comme juridique ?

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Je connais pas la procédure, il faut peut être passer un examen, une sorte de concours pour obtenir un label, comme une aoc, pour être reconnu apte, et admissible à la shooterie...

Ensuite tu as des droits, ouf, tranquille : seringue avec le logo du département, coton bio, animateur formé à l'écoute bienveillante, proposition de suivi psychologique gratuit, accompagnement social individualisé mais aussi séance de groupe pour partager les expériences, tu vois ?

Quand tu quittes la shooterie, tu as la date pour le prochain shoot, la semaine suivante pasque les éduc sont débordés par la demande, ce qui te laisse du temps pour t'envoyer une putain de dose mortelle dans les chiottes de ton bar préféré

Le bonheur

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Je n'ai pas bien compris ce que la salle de shoot apporte ni à qui elle s’adresse.

 

C'est une salle qui garanti des seringues propres ? La supervision d'un médecin ? La validation que la drogue est de qualité et non coupée à quoi que ce soit ? On peut amener son manger ?

Il faut s'inscrire pour y entrer ? Prouver qu'on est SDF ?

 

La vraie question : Est-ce que moi je pourrais y aller pour essayer des drogues en toute sécurité, médicale comme juridique ?

 

Ce que ça apporte :

- Santé publique : baisse des seringues balancées n'importe où, baisse des toxicos contaminés par le VIH et les hépatites B et C, développement des bonnes pratiques de shoot et de baise en dehors des centres, baisse des conséquences dommageables du shoot (overdoses mortelles, infections...), réorientation vers des services de désintoxication.

- Sécurité publique : baisse des agressions physiques et verbales liées à la drogue.

- Morale publique : baisse du nombre de toxicos dans les lieux publics (rues, parcs, toilettes) et privés (halls d'immeuble, cages d'escalier, caves), changement de leur statut, en entrant dans une structure médico-sociale, qui passe de "parasite social" à "malade à aider".

 

Ce que ça n'apporte pas :

- Du pognon.

- Une responsabilisation du consommateur.

- Une baisse du nombre de consommateurs.

- Une cohérence dans les politiques publiques.

 

 

Les usagers débutants et les mineurs sont interdits.

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