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Allez Javier Milei, à la tronçonneuse ! Argentine socialiste, bientôt libertarienne ?


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Situation à suivre avec attention car ça donnera des indications sur ce qui advient des pays qui se relancent par le protectionnisme et l'inflation, comme je l'avais signalé en 2007 (http://www.liberaux….post__p__282079 ). Parce que c'est plus ou moins ce qui attend la France bientôt. Certains candidats comme Bayrou ou MLP font campagne sur le thème du "achetez français" et ne parlons pas de l'inflation que nous concocte la BCE.

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  • 3 weeks later...

Pauvre Argentine. En moins d'un siècle, ce très beau pays au potentiel immense, considéré au lendemain de la première guerre mondiale comme un futur grand de l'économie mondiale, s'est totalement effondré. En cause, la succession quasi ininterrompue, de politiques économiques protectionnistes, dirigistes et socialistes en dehors d'une brève parenthèse abusivement qualifiée de libérale sous la présidence Menem. Et comme si cela ne suffisait pas, ils cherchent maintenant à contrôler l'information, histoire de continuer à anesthésier l'opinion publique et de manipuler les grands médias occidentaux, lesquels ne demandent certes pas mieux que de faire passer le sinistre bilan des époux Kirchner pour un modèle de bonne gestion économique.

Preuve une fois encore que non content de semer misère, souffrance et décadence partout où il passe, le socialisme ne peut survivre sans le mensonge et la subversion :feuroue: .

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D'un autre côté, il est plutôt plaisant de voir les socialistes frappés de maladies diverses. Je regrette juste que Chavez n'ait pas un bon cancer du colon.

Chavez n'a certes pas de cancer du colon, mais il en a un de la plèvre si mes souvenirs sont bons . D'où d'ailleurs ses nombreux séjours à Cuba pour se se faire soigner.

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  • 3 months later...

La bimbo chaviste qui dilapide l'Argentine décide d'exproprier et nationaliser la principale compagnie pétrolière YPF, provoquant une grave crise diplomatique avec l'Espagne.

Un conseil aux investisseurs étrangers: fuyez de ce pays à la croissance artificielle avant de vous faire exproprier à votre tour.

La présidente argentine Cristina Kirchner a déclenché lundi une crise avec l'Espagne en annonçant l'expropriation partielle de la compagnie pétrolière YPF, contrôlée par l'Espagnol Repsol."Le patrimoine d'YPF Société Anonyme est déclaré à hauteur de 51% sujet à expropriation", selon les termes de l'annonce lue en présence de Mme Kirchner et de ses ministres et gouverneurs de provinces.

La décision de Buenos Aires "rompt le climat d'amitié" entre l'Espagne et l'Argentine, a réagi le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Garcia Margallo, après une réunion de crise avec le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy."C'est une décision hostile contre Repsol, donc contre une entreprise espagnole, donc contre l'Espagne", a affirmé de son côté le ministre de l'Industrie, José Manuel Soria. Madrid a promis des mesures "appropriées", "claires et fortes".

De Brasilia, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a réagi en déclarant que "cette décision serait très débattue et avec raison", lors d'une conférence de presse."Un marché ouvert de l'énergie et des infrastructures est le meilleur modèle de compétence et d'accès au marché", a-t-elle estimé. "Cela a été prouvé dans le monde entier", a-t-elle insisté.

Repsol YPF est le leader sur le marché des combustibles en Argentine. Sa filiale argentine YPF, privatisée dans les années 1990, contrôle 52% des capacités de raffinage du pays et dispose d'un réseau de 1.600 stations-service.

Ignorant la mise en garde de l'Espagne, Mme Kirchner a annoncé l'envoi au Congrès argentin du projet de loi d'expropriation partielle, invoquant un manque d'investissements de ce groupe."Nous n'allons pas procéder à une nationalisation", a expliqué Mme Kirchner. "Nous allons faire une récupération", a-t-elle ajouté, soulignant que "la compagnie continuera à fonctionner comme une société anonyme, avec des directeurs professionnels".Selon le texte publié par son gouvernement, du total "des actions de la compagnie YPF sujettes à expropriation", soit un peu plus de la moitié, "51% appartiendront à l'Etat et les 49% restant seront distribuées entre les provinces productrices".

La prise de contrôle d'YPF se fera par le vote d'un projet de loi au Congrès argentin et le prix à payer aux actionnaires sera fixé par le Tribunal national d'évaluations.

"Cette présidente ne répondra à aucune menace", a poursuivi Mme Kirchner en parlant d'elle-même. "Je suis un chef d'Etat, non une marchande de légumes", a-t-elle dit, ajoutant: "Toutes les entreprises présentes ici, même lorsque l'actionnariat est étranger, sont des entreprises argentines".Repsol, de son côté, a qualifié le projet de loi "d'illégal" et annoncé qu'il prendrait "toutes les mesures judiciaires pour préserver la valeur de ses actifs et les intérêts de ses actionnaires".Le chef du groupe du parti au pouvoir à la Chambre des députés argentine, Agustin Rossi, a déclaré que seules "sont sujettes à expropriation les actions de Repsol, jusqu'à atteindre 51%" du total. Les actions du groupe argentin Petersen (25,4%) ne sont pas concernées, pas plus que les actions en bourse (17%)", a-t-il dit.

L'Espagne avait mis en garde dès vendredi l'Argentine contre une "agression" qui violerait "le principe de sécurité juridique". La Commission européenne avait le même jour appelé l'Etat argentin à protéger les investissements étrangers.La présidente argentine s'était réunie jeudi soir avec des gouverneurs de provinces pour examiner l'avenir d'YPF, et des rumeurs avaient alors commencé à circuler.Lundi, alors que la présidente Kirchner faisait l'annonce officielle, la Bourse de Buenos Aires a suspendu les opérations sur les titres de la compagnie pétrolière.Le président de Repsol YPF, Antoni Brufau, avait demandé en vain dimanche au gouvernement argentin d'ouvrir "un dialogue". "Il faut parler, parler, ne rien imposer ni faire appel à la rhétorique", avait-il dit.

Accusée de ne pas assez investir en Argentine, la compagnie pétrolière YPF, contrôlée à 57,4% par l'Espagnol Repsol, s'est vu retirer ces dernières semaines 16 concessions pétrolières par une demi-douzaine de provinces argentines.

Le gouvernement de Cristina Kirchner fait pression sur les compagnies pétrolières pour qu'elles augmentent leur production sur le territoire argentin, la facture pétrolière du pays ayant bondi l'an dernier de 110%, pour atteindre 9,4 milliards de dollars

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  • 2 weeks later...

Suite de l'histoire de YPF, et début de la fuite des investisseurs:

L'Argentine, malgré sa croissance annuelle enviable de 7,7 % en moyenne depuis 2003, risque aussi de devenir un paria auprès des investisseurs étrangers. La politique de la présidente argentine a poussé ces derniers à réduire de 30 % leurs investissements au premier semestre 2011, à 2,4 milliards de dollars, trois fois moins qu'en Colombie.

« Les industriels basés en Argentine pourraient considérer que les risques sont désormais trop grands et délocaliser »,

avertissait hier Michael Henderson, analyste de Capital Economics.

Tout ça pour des prunes à cause de… l'encadrement des prix:





Si elle semble se « tirer une balle dans le pied » par cette opération, l'Argentine n'est même pas sûre de retrouver un excédent énergétique, prétexte à l'expropriation. Le manque d'investissements depuis six ans reproché à Repsol peut s'expliquer par un encadrement des prix de l'énergie, trois fois plus bas que chez les voisins, qui rendent les projets peu rentables. Les subventions à l'énergie, qui incitent au gaspillage, coûtent une fortune à l'Etat. Les coûteuses importations de pétrole ont fracassé le double excédent, commercial et budgétaire, qui constitue la clef de voûte de la politique économique de Buenos Aires.



Le déficit public argentin a atteint 5,1 milliards de pesos au premier trimestre, un niveau quinze fois plus élevé que lors de la période équivalente de 2011. Comme l'Argentine est en pratique exclue des marchés financiers internationaux depuis son spectaculaire défaut de 2001, l'Etat devra emprunter aux fonds de pension et banques locales, quitte à assécher le marché du crédit aux entreprises.

(source)

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Les chiffres de la croissance argentine sont à prendre avec d'extrêmes précautions, les institutions internationales reprennent les estimations de l'Etat argentin mais doutent fortement de leurs calculs.

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Les chiffres de la croissance argentine sont à prendre avec d'extrêmes précautions, les institutions internationales reprennent les estimations de l'Etat argentin mais doutent fortement de leurs calculs.

Tout à fait. La manipulation des chiffres est une vieille spécialité des économies administrées. Il n'est qu'à se souvenir des pays d'Europe de l'Est qui affichaient encore des taux de croissance positifs au début des années 1980 alors même que leur économie était en train de s'effondrer.

Par ailleurs, bien au-delà des seuls pays officiellement socialistes, quelle valeur accordée aux chiffres du PIB pris à l'état brut ? Comme l'ont rappelé plusieurs intervenants dans d'autres discussions, on peut leur faire dire absolument n'importe quoi. Un peu comme les "experts économiques" qui parlent d'une prochaine sortie de crise pour l'économie américaine au motif qu'elle affiche une croissance un peu supérieure à 2%. Ces grands analystes oublient juste de mentionner le coût prohibitif et le caractère totalement artificiel, donc illusoire de ladite "reprise", financée à coût de centaines de milliards de déficits supplémentaires. L'augmentation des dépenses publiques fait mécaniquement augmenter le PIB, mais ne signifie point une création de richesses. Mais pour gagner les élections de novembre prochain, cela pourrait suffire et pour le gouvernement américain comme pour la plupart de ses homologues, c'est le plus important…

Sinon, pour en revenir à l'Argentine, comme plusieurs personnes l'ont souligné sur ce forum, il ne faut pas oublier non plus qu'elle a bénéficié de la flambée du cours des matières premières. Quand ceux-ci retomberont, le choc sera rude… Tant que ce malheureux pays sera dirigé par des nullités comme la mère Kirchner, il ne pourra que s'enfoncer..

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  • 1 month later...
L'Argentine va imposer à partir du mois de juillet une taxe de 14 % sur les biens d'équipement importés de pays extérieurs au Mercosur qui viennent concurrencer des produits locaux, afin de protéger son industrie, a annoncé mercredi 6 juin la présidente Cristina Kirchner

(badurl) http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/06/06/l-argentine-persiste-sur-la-voie-du-protectionnisme_1713889_3234.html#xtor=RSS-3208 (badurl)

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  • 1 month later...

L'Argentine continue sur sa lancée dans le secteur pétrolier en régulant les prix.

http://fr.euronews.c…teur-petrolier/

Il fixe “les critères qui régiront les opérations sur le marché interne” et énonce que “des prix de référence de chacun des composants des coûts et les prix de référence de vente des hydrocarbures et combustibles seront publiés périodiquement”.

Ces prix feront en sorte de couvrir les dépenses de la production et de donner une marge de bénéfice “raisonnable”.

:blink:

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:blink:

J'ai l'impression qu'ils vont essayer " de décomposer " le prix du carburant et de trouver la "juste rémunération " entre l'extraction, le raffinage et la distribution. Ca promet d'être une belle usine à gaz.

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  • 2 weeks later...
  • 2 months later...

C'est une super methode pour rameuter de l'electorat socialiste, un coup de maitre! j'attends d'ailleurs avec impatience que Fromage Mou s'en inspire!

Quand j'ai prévenu, personne ne m'a écouté…

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