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Guerre en Irak :

To date, $657.3 billion dollars have been allocated to the war in Iraq since 2003. In addition, we estimate that $52.7 billion dollars of the recent supplemental will be used to further fund the war in Iraq for a total of $710 billion dollars. This counter is designed so that on September 30, 2009, the end of the federal government's 2009 fiscal year, the counter will reach that total number.
source : National Priorities Project

Stimulus : ~ $800 billion dollars.

Selon ce qu'Obama annonce. C'est bien probable que ça soit beaucoup plus, une fois la politique économique engagée. Pour l'instant, en tout cas, ça se vaut. Et je n'ai pas compté la guerre en Afghanistan.

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C'est sympa, je soutiens, mais dans le lot, y'en a certainement qui n'ont rien eu à dire quand Bush a engouffré je sais pu combien de fric pour pour un pimpant séjour all included en Irak.

Peut-être, par contre il faut voir comment ils reçoivent un Républicain ayant voté en faveur du bailout :

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Peut-être, par contre il faut voir comment ils reçoivent un Républicain ayant voté en faveur du bailout :

Il a plus de courage que les raclures qui sont sorties par une porte dérobée à l'aéroport de Zaventem mercredi.

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Les journaux n'ont parlé que de ça! Faut s'intéresser à là où tu habites : la corruption du système y est beaucoup plus farfelue et rabelaisienne que la froide et bureaucratique exploitation des masses par Bercy et les grands corps telle qu'elle est pratiquée en France.

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Mea Culpa, je ne consulte pratiquement jamais un media belge, ni radio, ni TV, ni internet (sauf msn qui ouvre une fenêtre de news au démarrage de mon messenger mais j'ai rien vu).

Je suis donc passé à côté. Tu pourrais me filer un lien?

Merci

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Lors de leur retour, des citoyens belges attendaient les parlementaires de pied ferme histoire de les huer un petit peu à l'aéroport international. Les trouillards sont sortis par une porte aussi dérobée que l'argent des contribuables.

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Et oui, ceci n'est qu'une affaire de rednecks racistes enragés par la présence d'un démocrate noir à la Maison Blanche.

En attendant, avec son petit laïus sur le cerveau limbique, on se demande qui est la raciste.

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  • 7 months later...
  • 1 month later...

Je lis là dans le Herald que les tea party sont maintenant plus populaires que les partis majeurs :

selon un sondage de NBC News / Wall Street Journal, 41% des américains ont une opinion positive du mouvement, contre 35% pour le parti démocrate et 28% pour le parti républicain.

Le journaliste (David Brooks) voit ça comme faisant partie de la réaction populaire (due à l'impopularité du gouvernement) contre les idées de la classe éduquée, et que pour l'instant le mouvement n'est pas structuré, mais que des politiciens comme Marco Rubio et Gary Johnson sont en passe d'en devenir les leaders.

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C'est en parfaite ligne avec ce qu'on pouvait imaginer concernant la crise : les gens vont, petit à petit, se détourner du crédit et augmenter leur aversion au risque pour revenir à des politiques économiques responsables. Du moins peut-on le souhaiter, mais il semble que ce mouvement pose des principes de base intéressants.

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Ca se prêche :

Ramsey offers some investment advice (much of which would have struck horror in my business-school professors), but for most of his followers, the main attraction is a simple program: give 10 percent of your income to charity, save 15 percent for retirement, build up a sizable emergency stash and a college fund for your kids, and above all, stop borrowing money. Ramsey devotees pay cash for everything they can. They are allowed only one exception to the no-more-debt rule: a 15-year fixed-rate mortgage. He is so serious about shunning debt that his Web site takes only debit cards; try to pay with a Capital One Visa, and the system rejects the card, then tut-tuts at you. These simple, austere, unbreakable rules are, as Ramsey likes to say, “the advice that God and Grandma gave you.”

http://www.theatlantic.com/doc/200912/mcardle-ramsey-debt

Ce qui est amusant c'est que la courverture du même numéro était sur le contraire, le Prosperity Gospel, les prêcherus qui affirment que la récompense du bon chrétien s'obtient en espèces sonnantes et trébuchantes ici et maintenant, et poussent plutôt à la dette :

http://www.theatlantic.com/doc/200912/rosi…osperity-gospel

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Tea Party au salon automobile de Detroit :

Posted January 7, 2010 - 1:58 p.m.

Tea Party movement plans auto show protest

BY JUSTIN HYDE

FREE PRESS WASHINGTON STAFF

The 2010 Detroit auto show will be getting a political visit from more than just the Democratic side of Washington, thanks to a protest organized by national Tea Party activists set for Monday.

The anti-tax group National Tax Day Tea Party has called on supporters from southeast Michigan to "make a peaceful yet clear statement against government takeover of America," namely the Obama administration's 61% stake in General Motors.

The group, which is planning a major rally in Washington for April 15, is part of a network of staunchly conservative opponents of President Obama and the Democratic Congress that have been gaining traction in recent months, especially over stimulus and health-care reform.

While conservatives have long protested the terms of the rescues given to GM, Chrysler and the UAW's retirees, they haven't produced nearly as much national ire as on the other topics, in part because the alternatives -- shutting both companies down and throwing hundreds of thousands of workers across the country out of a job -- were far more stark and immediate.

Although the protest organizers criticize "the political elite" for getting into the auto industry, its stated goal wouldn't look out of place in a White House press release.

"What Michigan needs is a responsible auto industry that can become profitable, self sustainable and efficient in ways that provide more private jobs and economic success," the group says in its online flyer for the protest.

The fun is scheduled to run from 9:30 to noon at the Renaissance Center.

http://www.freep.com/article/20100107/BLOG…to-show-protest

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  • 1 month later...

Le mouvement Tea Party vu par le New York Times

MORE than 100,000 angry citizens united in the nation’s capital to take their country back: back from the tax collector and the political and financial elites, back from bureaucrats and backroom wheelers and dealers and, more elusively and alarmingly, back from those who, well, were not like them.

These weren’t the incensed Americans who helped elect Scott Brown in the Massachusetts Senate race and who rallied around conservative candidates in the Illinois primary on Tuesday; this scene didn’t take place at the Tea Party demonstration in Washington last year. These protesters were gathered in France a half-century ago: Last week was the 55th anniversary of the mass demonstration in Paris of the Poujadist movement, a phenomenon that bears a close resemblance to our own Tea Party. For a brief moment, the movement threatened the very foundations of the French Republic. A comparison between France then and America now may be instructive.

Article complet

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Mes références étant assez limitées dans le domaine du poujadisme et des Tea Party actuelles, quelqu'un aurait-il l'amabilité de m'expliquer ce que ces deux mouvements en ont commun ? Si mes souvenirs sont bons, le mouvement de Poujade était un mouvement corporatiste pour défendre les intérêts des petits commerçants et anti-parlementaire (dans le sens « tous pourris » et déconnecté de la réalité). Chez les « Tea partistes », il y a une volonté de réduire les prérogatives du gouvernement, et il n'y a pas de leader « charismatique » caractéristique des mouvements populistes (même si certains républicains essayent de récupérer le truc).

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Le NYT est franchement à gauche. Ceci devrait t'aider à comprendre pourquoi ils apparentent les tea-parties au poujadisme français.

Le poujadisme, c'est un peu l'autre alternative au point godwin en quelque sorte. L'explication toute trouvée pour les gauchistes.

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  • 6 months later...
Ron Paul au sujet des Tea Parties.

Il a récemment mis le doigt sur le problème des tea parties : leur récupération par des leaders du parti républicain avec des principes exactement antagonistes. Je pense qu'il se réfère à Sarah Palin et Glenn Beck :

http://www.campaignforliberty.com/blog.php?view=37928

A Tea Party Foreign Policy

Why the growing grassroots movement can't fight big government at home while supporting it abroad.

BY RON PAUL | AUGUST 27, 2010

As one who is opposed to centralization, I am wary of attempts to turn a grassroots movement against big government like the Tea Party into an adjunct of the Republican Party. I find it even more worrisome when I see those who willingly participated in the most egregious excesses of the most recent Republican Congress push their way into leadership roles of this movement without batting an eye -- or changing their policies!

As many frustrated Americans who have joined the Tea Party realize, we cannot stand against big government at home while supporting it abroad. We cannot talk about fiscal responsibility while spending trillions on occupying and bullying the rest of the world. We cannot talk about the budget deficit and spiraling domestic spending without looking at the costs of maintaining an American empire of more than 700 military bases in more than 120 foreign countries. We cannot pat ourselves on the back for cutting a few thousand dollars from a nature preserve or an inner-city swimming pool at home while turning a blind eye to a Pentagon budget that nearly equals those of the rest of the world combined.

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@ Eclipse

Poujade réussit à porter un mouvement d'artisans, petits commerçants, petits entrepreneurs contre la technocratie et les grandes entreprises. Ce mouvement fut sans idéologie philosophiquement cohérente (*), simplement un conglomérat de protestations et de revendications. Opposé à la fiscalisation confiscatoire, mais aussi à l'autorisation des grandes surfaces, etc. le mouvement poujadiste apparu soudainement et entra immédiatement en force à l'assemblé nationale, tel une poussée de champignons après la pluie dans un sous bois. Ce n'était pas une idéologie ou un mouvement adoubé par le système "républicain" et ses réseaux étatistes semi mafieux. Aussi, les hommes de l'état (et leurs maisons mères privées : loges, PC, groupes industriels, grandes familles, etc.) prenant peur ont, tels les talibans moyens, balancé de l'acide médiatique au visage des partisans du poujadisme. Depuis le poujadisme est stigmatisé par les habituels biens pensants cultureux extrêmement gauches (médias mainstream, EdNat, etc.) comme étant d'extrême droite ce qui est une vaste blague. Poujade lui même semble s'être individuellement enlisé dans les mirages du système républicain :. Son mouvement n'a pas survécu à sa dilution personnelle. Les conséquences de ce mouvement, outre une frousse infligée aux mafias républicaines, et la promotion de nouveaux visages politiques parmi lesquels le jeune JM Le Pen, a eu pour principale conséquence de soumettre aux maires l'autorisation d'ouvrir de nouvelles grandes surfaces, ce qui fut un des principaux fromages de la coruptocratie républicaine locale durant un tiers de siècle.

Rien à voir avec les tea party dont l'idée mobilisatrice libérale (lutte contre le big governement) est forte, simple et cohérente, les fondateurs culturellement et philosophiquement évolués, la forme et le fond référentes à un précédent historique au fondement même des USA, les leaders potentiels multiples, etc.

(*) mais ce n'est hélas pas inhabituel dansle paysage politique français : ainsi celle du parti socialiste depuis les années 1980 est fondamentalement incohérente avec par exemple à la fois une ode à la libre immigration et à la lourde subvention sociale des résidents, fruit contingent de la coalition des "minorités" (sexuelles, économiques, religieuses, immigratoires, etc.) qui est son fond de commerce traditionnel.

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Poujade réussit à porter un mouvement d'artisans, petits commerçants, petits entrepreneurs contre la technocratie et les grandes entreprises. Ce mouvement fut sans idéologie philosophiquement cohérente (*), simplement un conglomérat de protestations et de revendications. Opposé à la fiscalisation confiscatoire, mais aussi à l'autorisation des grandes surfaces, etc. le mouvement poujadiste apparu soudainement et entra immédiatement en force à l'assemblé nationale, tel une poussée de champignons après la pluie dans un sous bois. Ce n'était pas une idéologie ou un mouvement adoubé par le système "républicain" et ses réseaux semi mafieux.

L'histoire du poujadisme est d'ailleurs très intéressante, dans la mesure où elle a commencé par une grève de l'impôt et l'organisation de milices commerçantes pour dissuader les contrôleurs fiscaux, puis s'est prolongée par une entrée fracassante au parlement sur la base de la seule révolte fiscale pour programme, accompagnée d'un discours anti-établissement. Il s'agit d'un des rares exemples modernes de jacquerie réussie.

12 janvier 1956

Poujade sème la panique

Le 12 janvier 1956, aux cris de «Sortez les sortants», 52 députés poujadistes font leur entrée à l'Assemblée. Deux ans plus tard, la V° République «sortira» tout le monde.

Commando sans boussole

Ils sont comme un commando sans boussole parachuté en territoire ennemi. Cinquante-deux, pour la plupart commerçants (et en leur sein, une majorité d'épiciers), des artisans, des agriculteurs, des hôteliers, des VRP. Une demie-centurie partie, fleur au fusil, pour faire plier la IV° République et qui, victime à son tour des «délices et des poisons du régime» (Charles de Gaulle), va finir engloutie dans son naufrage sans avoir toujours tout compris du film.

Ils s'appellent Georges Julliard, député du Gard, Marcel Bouyer (Charente-Maritime), Roger Bourel (Côtes du Nord), Marcel Varvier (Isère), Jean Damasio (Paris), Louis Allouin (Rhône)ou Robert Nerzic (Ille-et-Villaine). Mais d'eux tous, l'histoire ne retiendra finalement que deux noms : celui de Pierre Poujade, fondateur de l'Union des commerçants et des artisans (UDCA) qui les a lancés à l'assaut de l'Assemblée nationale en négligeant, lui-même, de se faire élire député. Et Jean-Marie Le Pen qui, quelques mois après l'élection, s'envolerade ses propres ailes. On connaît la suite, qui n'est pas finie…

Ce lundi 2 janvier 1956, l'irruption de ces trouble-fête au verbe haut plus à l'aise derrière un comptoir que derrière un pupitre (à l'exception de Le Pen lui-même qui, deviendra, sous l'étiquette du CNI, le plus jeune rapporteur du budget de la Défense nationale, en 1958), n'est pas seulement un traumatisme pour une Assemblée où règnent en maîtres hauts fonctionnaires, avocats ou médecins, et parmi eux, combien d'anciens et futurs ministres ! C'est aussi un désaveu pourles deux mouvements qui, depuis la naissance de la IV° République, dix ans plus tôt, se partagent le pouvoir et les postes : les socialistes de la SFIO et les démocrates chrétiens du MRP. Et quelle humiliation pour les communistes qui, depuis l'échec du RPF du général de Gaulle, aux élections législatives de 1951, se croyaient redevenusles seuls dépositaires du vote populaire et de la protestation !

Oui, en cette soirée d'hiver, parmi les plus froides du siècle, la politique française est entrée en ébullition. La droite qui, en la personne d'Edgar Faure, président du Conseil sortant, avait provoqué, en décembre 1955, des élections anticipées, a perdu le pouvoir ; et la gauche, qui le récupère en envoyant Guy Mollet à Matignon, ne dispose que d'une majorité relative. Du désordre indescriptible né de ces législatives, émergeront cependant quelques célébrités à l'avenir prometteur: un certain Valéry Giscard d'Estaing élu député dans le Puy de Dôme, Roland Dumas en Haute-Vienne, Christian Bonnet dans le Morbihan. En attendant, les 2,5 millions de voix du mouvement Poujade (11,5% des votants à l'échelon national) ont cassé le jeu : jusqu'au retour au pouvoir du général de Gaulle, aucun gouvernement ne durera, en moyenne, plus de six mois !

Grève de l'impôt

Tout a commencé deux ans et demi plus tôt quand,le 22 juillet 1953, un papetier-libraire de trente-trois ans, conseiller municipal de Saint Céré (Lot) organise la première - et dernière - grève de l'impôt de toute l'histoire républicaine.

L'enfer étant pavé de bonnes intentions c'est, paradoxalement, une amnistie fiscale - celle décrétée par Antoine Pinay en 1952 - qui a provoqué la jacquerie. Subitement désoeuvrés, les «polyvalents», comme on les appelle alors, ont en effet concentré leur zèle sur une proie facile : le petit commerce confronté à l'éclosion des premiers drugstores et autres Prisunic.

Les contrôles pleuvent, les redressements et les faillites aussi. On se plaint, on paye, on se suicide. Jusqu'à ce jour d'été de 1953 où, dénonçant la «Gestapo fiscale», Pierre Poujade, dit «Pierrot», prend la tête de 23 commerçants de Saint Céré menacés d'un contrôle fiscal. Un pour tous, tous pour un : chacun fait de son corps un rempart pour empêcher les agents dufisc d'accéder au magasin de l'autre. Le soir, les fonctionnaires des impôts repartent bredouilles, sous les quolibets.

L'échauffourée de Saint Céré met le feu à la plaine : en quelques semaines, soixante départements connaissent des incidents similaires. On envoie les CRS ; rien n'y fait. La population s'interpose pour protéger ses commerçants ! De Lille à Marseille et de Strasbourg à Bordeaux, le nom de Poujade devient synonyme de résistance au fisc. On le consulte comme un oracle, on requiert sa présence, on se masse pour l'écouter.

Un orateur exceptionnel, Pierre Poujade

Et l'on découvre que l'orateur est exceptionnel, même si son art n'a rien de spontané : avant d'entrer dans la Résistance, en 1943, Poujade a abandonné ses études d'architecte pour militer au Parti Populaire Français de Jacques Doriot, l'un des meilleurs tribuns de sa génération, du Parti communiste jusque dans lesrangs de la collaboration.

De Doriot, Poujade a gardé le style d'imprécateur, parlant volontiers en chemise, sans cravate - une curiosité, à l'époque ! -, les deux mains agrippées à la tribune. Mais aussi un mépris sans fond pour le système parlementaire.

Avec l'accent rocailleux de son Lot natal, il dénonce de meetings en meetings l'exploitation des «petits» et des «bonnes gens» par les «soupiers» de l'«État vampire», la mise en coupe réglée de la «maison France» par des «éminences apatrides» qu'il faut «pendre haut et court».

Défense des petits contre les gros au nom de la liberté d'entreprendre mais aussi de la lutte contre les «monopoles» ;antiparlementarisme forcené ; dénonciation du «totalitarisme fiscal» : voici le bréviaire du poujadisme qui n'a rien inventé mais tout concentré, au moment «t», en un cocktail explosif !

Quand, le 29 novembre 1954, l'UDCA est créée, elle revendique 500.000 adhérents et c'est tout naturellement qu'elle décide, lors de la dissolution de 1955, d'aller aux élections sous une étiquette créée ad hoc : Union et Fraternité française (UFF). Pour «instaurer» une dictature comme l'en accusent les communistes et les partis du système, subitement réconciliés face à l'intrus ? Non, pour obtenir une «réforme fiscale» qui permette au petit commerce d'«échapper à sa disparition programmée» !

C'est alors que Poujade commet sa première erreur, qui décidera de tout : il n'est pas lui-même candidat. Un homme va en profiter au-delà de toute espérance : Jean-Marie Le Pen, qui vient d'adhérer au mouvement et a d'emblée prévenu son chef que l'aventure ferait long feu s'il ne le transformait pas en un véritable parti politique.

http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19560112

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C'est bien, on va recuperer des frontistes. Sont attires par les mechants groupes rwacisses et crypto fachisses conspues par les medias. Qu'ils continuent, on fera 20%. Mouarfhahaha

L'histoire du poujadisme est d'ailleurs très intéressante, dans la mesure où elle a commencé par une grève de l'impôt et l'organisation de milices commerçantes pour dissuader les contrôleurs fiscaux, puis s'est prolongée par une entrée fracassante au parlement sur la base de la seule révolte fiscale pour programme, accompagnée d'un discours anti-établissement. Il s'agit d'un des rares exemples modernes de jacquerie réussie.

Je ne savais pas tout ca, je croyais que poujadiste c'etait une insulte mais en fait c'est plutot un compliment.

Je me souviens avoir lu la definition du poujadisme dans le canarad, ou charlie hebdo, une blague du genre, c'est pour ca que j'avais alter compris.

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