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Le risque de tomber enceinte n'est pas la justification de la répression du viol, mais c'est par ailleurs que ce mec a fait courir à sa partenaire, ce qui ajoute au côté grobatar.

 

La question des conditions suspensives : évidemment qu'un consentement obtenu peut être suspendu. Ce n'est pas parce qu'on consent à un acte sexuel que l'on consent à tous les actes sexuels. Evidemment il faut prendre le contexte en compte pour éviter de tomber dans le ridicule ("monsieur le juge, il m'a embrassé pendant l'acte contre mon consentement !"), ou sur des éléments qui sont sans rapports avec la choucroute ("monsieur le juge, elle m'a dit qu'elle avait des quartiers de noblesse !") mais là tu vas pas me dire qu'enlever un préservatif à l'insu du plein gré est anodin sur le consentement.

 

 

Comme souvent dans les procès pour viol.

 

 

Le viol par surprise d'une israélienne par un arabe qui a menti sur sa judaïté me fait dire, pourtant, que le ridicule n'est pas à exclure d'office. Et, quand on se pose pour y réfléchir, ce peut être dérangeant : si le consentement est une notion subjective et qu'on a affaire à une tarée qui ne consentirait à un acte sexuel qu'avec un noble/un juif/un pur aryen ou que sais-je, force est de reconnaître que son consentement a bel et bien été surpris s'il y a eu mensonge sur ce point déterminant (et ridicule) : elle n'aurait pas couché si elle avait su. 

 

Quant à la preuve, le procès pour viol "pur" (si je puis dire) est toujours compliqué. Mais il y a une différence entre la difficulté à prouver (il faut porter plainte immédiatement pour que les preuves "physiques" soient encore visibles) et une preuve totalement impossible dès le départ (sauf aveu stupide). 

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Faudrait probablement créer un genre de test pour déterminer si oui ou non c'est de la surprise.

Si le mensonge est délibérément fait dans le but de coucher ET en sachant qu'il n'y aurait pas eu de consentement sans celui-ci... Sur un one-night-stand ca serait sûrement impossible à prouver mais dans une relation plus longue...

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A chaque fois que tu couches, tu signes un contrat stipulant que tu es conscient de ton acte et que tu certifie n'être sujet à aucun des tue-l'amour de l'autre partenaire stipulés en annexe 7b. Ils sont passés où les timuriens ?

 

Bon, on déconne, mais je crois qu'il y a des app qui font la première partie du contrat aux US...

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La société US est une société ultra judiciairisée et tout ce qui va arriver avec les SJW et le néoféminisme, c'est pas seulement de faire passer le viol pour du nimp' au point de lui retirer chez beaucoup toute la considération qu'il devrait avoir (c'est à dire que le viol reste un crime particulièrement crapuleux qui mérite punition sévère) mais en plus, il va "américaniser" notre société dans ce sens, et ça me chagrine.

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dans le cas du mec qui enlève sa capote en le dissimulant, ne peut on pas considérer que le fait de l'avoir fait sciemment en se cachant implique qu'il savait qu'il faisait quelque chose qui aurait amené la dame a retirer son consentement ?

 

bref, je n'y connais rien en droit mais il me semble que si il y a eu dissimulation, c'est bien qu'il savait qu'il faisait quelque chose de pas bien, et donc qu'il y a une intention malhonnête si pas criminelle derrière.

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Dans le cas du mec qui retire la capote, la partenaire a consenti a une relation avec capote, pas sans, sinon il aurait pas mis la capote. Dans le même genre est par ailleurs assez bien établi que le consentement pour un rapport sexuel vaginal ne vaut pas pour un rapport anal.

La frontière est assez claire pour une fois, mentir sur l'acte sexuel consenti n'est pas égale a mentir sur les qualité de la personne.

Ce mensonge n'est pas réprimé pénalement, si je veux dire que je suis le roi d’Arabie, Matt Damon ou un juif pour emballer une fille, c'est pas un viol. Le fait que le consentement soit donné sur base de fausses information ne transforme pas ça en non-consentement, ce n'est pas un contrat de droit civil.

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Non parce que viol c'est rapport sexuel non consenti + privilège. Le viol inversé n'existe pas, il faut combattre ce mythe qui sert à cacher les enjeux structurels de la culture du viol dans le maintien de la patriarchie. Tavu.

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Mon neveu (16 ans) relaie sur Facebook des photos "citations" de Paye ton bahut avec le commentaire suivant : "C'est incroyable. En lisant ceci, j'ai du mal à croire qu'on est au XXI°Siècle. C'est une honte." C'est la deuxième fois qu'il publie cette semaine, et que des trucs féministes.

Mon dieu, je pensais qu'il avait plus d'esprit critique que ça. Ca pue la propagande féministe, et ça me parait vraiment soit chiqué, soit grandement enjolivé. Comment croire au témoignage d'un prof du 51 qui parle du bois de Boulogne pour désigner un coin à pute quand il y en a sûrement un local à la ville/région plus parlant, par exemple ? Les témoignages sont tout ce qu'on entent sortir de la bouche des féministes hystériques, et toujours associés à un jugement de valeur ou une justification, comme "j'avais un jeans troué comme les garçons mais il ne s'en est pris qu'à Moiiiiii... jje trouvais ça normal, mais maintenant je sais que c'est mal grace aux associations militantes", etc... Je suis sûre que 90% de ces témoignages sont en fait le résultat d'un brainstorming d'une assoc féministe et non de vrais témoignages, enjolivés ou non.

Rien que le fait que lui, au lycée, ne croit pas qu'un truc pareil existe à notre époque devrait lui dire que s'il n'en est pas témoin dans son bahut, c'est que c'est probablement de l'intox.

 

Il va se faire bouffer, le pauvre. :( Comment le sortir de cette pensée malsaine ?

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Mon neveu (16 ans) relaie sur Facebook des photos "citations" de Paye ton bahut avec le commentaire suivant : "C'est incroyable. En lisant ceci, j'ai du mal à croire qu'on est au XXI°Siècle. C'est une honte." C'est la deuxième fois qu'il publie cette semaine, et que des trucs féministes.

Mon dieu, je pensais qu'il avait plus d'esprit critique que ça. Ca pue la propagande féministe, et ça me parait vraiment soit chiqué, soit grandement enjolivé. Comment croire au témoignage d'un prof du 51 qui parle du bois de Boulogne pour désigner un coin à pute quand il y en a sûrement un local à la ville/région plus parlant, par exemple ? Les témoignages sont tout ce qu'on entent sortir de la bouche des féministes hystériques, et toujours associés à un jugement de valeur ou une justification, comme "j'avais un jeans troué comme les garçons mais il ne s'en est pris qu'à Moiiiiii... jje trouvais ça normal, mais maintenant je sais que c'est mal grace aux associations militantes", etc... Je suis sûre que 90% de ces témoignages sont en fait le résultat d'un brainstorming d'une assoc féministe et non de vrais témoignages, enjolivés ou non.

Rien que le fait que lui, au lycée, ne croit pas qu'un truc pareil existe à notre époque devrait lui dire que s'il n'en est pas témoin dans son bahut, c'est que c'est probablement de l'intox.

 

Il va se faire bouffer, le pauvre. :( Comment le sortir de cette pensée malsaine ?

 

Laisses le parler avec des pères divorcés et/ou aller en boite "entrée gratuite pour les filles" a rester comme un con pendant que les meufs se font draguer. Voire attends qu'il se crée un compte Tinder

 

Ce type de contacts avec des réalités devrait faire passer les délires sur "la société patriarcale" assez naturellement

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Cela dit ça me semble crédible les témoignages, les ados sont violents entre eux, verbalement, dans mes souvenirs et ça ne s'est pas arrangé je crois, le harcèlement n'est pas un fantasme non plus.

 

Y a un décalage entre le discours angélique des féministes où tout dérapage est un crime contre l'humanité contre lequel il faut s'indigner , et la réalité des relations sociales qui contiennent immanquablement de la violence.

 

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Ce qui n'aide pas, c'est que le premier divorcé qu'il connaisse est son père, une ordure manipulatrice.

En le désignant ainsi, et uniquement ainsi, vous le renforcez dans l'idée que les hommes sont des salopards.

Alors que si sa mère a aimé ce gars c'est qu'il a des qualités en plus de ses défauts.

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Je ne dis pas ça devant lui hein... pas folle. 

Mais il n'est pas idiot, il voit bien que son père à un gros grain. Sa mère, elle, m'a dit il y a peu qu'elle savait qu'elle faisait une connerie en l'épousant mais qu'elle ne voulait pas retourner chez nos parents. Voilà le niveau...

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J'ai entendu quelques trucs sexistes durant ma carrière d'écolier/etudiant mais avec le recul, a part un en particulier, rien qui mérite de s'affoler.

 

Le propos le plus limite, c'est un prof de technologie qui, je ne sais plus dans quel contexte, dit des filles qui portaient des jupes assez courtes "si elles portent ça, c'est pour qu'on les regarde" ou alors "si elles portent ça, on a le droit de regarder".

 

Il avait un côté vieux prof célibataire lubrique qui matent des filles de 15 ans. Malsain, potentiellement dangereux si une gamine venait à en jouer avec lui. Mais on reste dans l'hypothèse.

 

On se dirige droit dans un monde où l'humour et les propos gras et vulgaires vont être pris systématiquement comme du sexisme ou du racisme, c'est à dire qu'on va enlever le côté naïf et détachés des paroles pour les prendres comme des propos performatifs, c'est à dire avec la volonté d'y attaché de ce qui est dit.

On ne dira plus dans les vestiaires d'équipes de sport "ah ta soeur, quelle bonasse, j'me la ferais bien si machin était pas déjà passé dessus". Rire gras général, pendange de tronche du frère qui réplique sur la mère du gars (truc que j'ai du entendre 1500x dans ma vie). Personne n'y verra un espace de masculinité, de blagues potaches pour se chambrer entre amis et coéquipiers, de moment de relax et retour au calme après un match ou en entrainement qui a pu être stressant, sans parler de la semaine entière. Rien de tout ça. On y verra une volonté manifeste des hommes de dominer les femmes et de l'affirmer entre eux.

Et quand ton pote juif réclamera sa monnaie ou te dira qu'il a oublié son portefeuille et qu'il faut que tu lui payes sa tournée, tu pourras plus faire des vannes entre amis sur son côté "juif pingre", non. Et si ton pote rebeu regarde un produit dans un magasin, tu pourras plus dire "ben vole-le vous avez l'habitude, non ?", forcément, tu marqueras que tu es un Blanc Catholique Dominant.

 

J'en déduis qu'il ne me reste que quelques années avant d'etre universellement considéré comme un raciste, misogyne .

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Tu es un mâle blanc : tu es déjà raciste et misogyne, voyons ;)

 

ouais pour les extrémistes d'aujourd'hui mais ma crainte est que ce genre d'idées va finir par toucher de plus en plus.

Comme cela fut le cas pour le néolibéralisme, pour greenpisse, les zinégalités, ...

 

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Cela dit ça me semble crédible les témoignages, les ados sont violents entre eux, verbalement, dans mes souvenirs et ça ne s'est pas arrangé je crois, le harcèlement n'est pas un fantasme non plus.

 

Y a un décalage entre le discours angélique des féministes où tout dérapage est un crime contre l'humanité contre lequel il faut s'indigner , et la réalité des relations sociales qui contiennent immanquablement de la violence.

 

qu'une partie de ces témoignages sont de la merde.

Le coup des jupes trop courtes à l'école, ça serait du sexisme. Mort de rire, on appelle ça de la décence et si tu interdis pas certains accoutrements y'en a qui se ramène avec tout le matos qui dépasse.

 

Comment l'en sortir ?

Essaies de pousser le truc jusqu'à l'absurde.

 

J'ai entendu quelques trucs sexistes durant ma carrière d'écolier/etudiant mais avec le recul, a part un en particulier, rien qui mérite de s'affoler.

 

Le propos le plus limite, c'est un prof de technologie qui, je ne sais plus dans quel contexte, dit des filles qui portaient des jupes assez courtes "si elles portent ça, c'est pour qu'on les regarde" ou alors "si elles portent ça, on a le droit de regarder".

 

Il avait un côté vieux prof célibataire lubrique qui matent des filles de 15 ans. Malsain, potentiellement dangereux si une gamine venait à en jouer avec lui. Mais on reste dans l'hypothèse.

 

On se dirige droit dans un monde où l'humour et les propos gras et vulgaires vont être pris systématiquement comme du sexisme ou du racisme, c'est à dire qu'on va enlever le côté naïf et détachés des paroles pour les prendres comme des propos performatifs, c'est à dire avec la volonté d'y attaché de ce qui est dit.

On ne dira plus dans les vestiaires d'équipes de sport "ah ta soeur, quelle bonasse, j'me la ferais bien si machin était pas déjà passé dessus". Rire gras général, pendange de tronche du frère qui réplique sur la mère du gars (truc que j'ai du entendre 1500x dans ma vie). Personne n'y verra un espace de masculinité, de blagues potaches pour se chambrer entre amis et coéquipiers, de moment de relax et retour au calme après un match ou en entrainement qui a pu être stressant, sans parler de la semaine entière. Rien de tout ça. On y verra une volonté manifeste des hommes de dominer les femmes et de l'affirmer entre eux.

Et quand ton pote juif réclamera sa monnaie ou te dira qu'il a oublié son portefeuille et qu'il faut que tu lui payes sa tournée, tu pourras plus faire des vannes entre amis sur son côté "juif pingre", non. Et si ton pote rebeu regarde un produit dans un magasin, tu pourras plus dire "ben vole-le vous avez l'habitude, non ?", forcément, tu marqueras que tu es un Blanc Catholique Dominant.

 

J'en déduis qu'il ne me reste que quelques années avant d'etre universellement considéré comme un raciste, misogyne .

helas

 

ouais pour les extrémistes d'aujourd'hui mais ma crainte est que ce genre d'idées va finir par toucher de plus en plus.

Comme cela fut le cas pour le néolibéralisme, pour greenpisse, les zinégalités, ...

 

helas j'en ai vu une dans mon association se plaindre parce que l'écriture était pas inclusive ("historien.n.e")

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helas j'en ai vu une dans mon association se plaindre parce que l'écriture était pas inclusive ("historien.n.e")

 

j'ai déjà affronté ça aussi pour un truc et j'ai fait comme si j'avais pas compris

 

j'ai aussi entendu des reproches à la lecture pour ne pas lire "un une historien historienne doctorant doctorante". La lecture qui rend fou ici.

 

non mais allo quoi

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