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Prix du pétrole : du puit à la pompe


José

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Les USA exporte du brut vers l'OPEP.

 

America Supplies OPEC With Oil Freed From 40-Year Export Ban

 

The U.S. is now supplying OPEC with crude oil, sort of.

 

Petroleos de Venezuela SA received a cargo of West Texas Intermediate crude at the end of January at a terminal on the island of Curacao, where PDVSA operates a refinery, according to two people familiar with the shipment. It was the first delivery since export restrictions on U.S. crude were lifted last year.

 

While Venezuela maintains frosty diplomatic relations with the U.S., with President Nicolas Maduro frequently accusing the country of plotting to sabotage his government, oil links between the two countries remain strong. The country exported about 800,000 barrels of crude a day to the U.S. last year, according to the Energy Information Administration. During the polar vortex in early 2014, PDVSA’s Citgo Petroleum Corp. teamed up with Citizens Energy Corp. to provide heating oil to low-income households in 25 U.S. states.

 

Venezuela’s state-owned oil company, despite having access to the world’s largest petroleum reserves, uses lighter crude from abroad to blend with its heavier production. In 2015, the company imported about 40,000 barrels a day from countries including Russia, Nigeria and Angola, according to data compiled by Bloomberg.

 

“They’re desperate, they’re really desperate,” said Carl Larry, head of oil and gas for Frost & Sullivan LP. “It’s well known PDVSA has had issues running their refineries in recent years. It really raises a red flag about their economic situation and where their oil company is situated."

 

Stagnant Output

 

Output in Venezuela, the sixth-largest producer in the Organization of Petroleum Exporting Countries, has risen by just 16,000 barrels a day in the past two years, according to data compiled by Bloomberg, compared with more than 1.1 million in the U.S. Venezuelan Oil Minister Eulogio Del Pino is visiting major oil exporters such as Russia and Saudi Arabia, seeking to persuade them to reduce output and support prices.

 

PDVSA didn’t return a call for comment.

 

The cargo was 548,000 barrels of crude, Matthew Smith, director of energy research company ClipperData, said by phone from New York. It arrived at Bullen Bay, Curacao, on the tanker Eagle Kuantan, according to one of the people familiar with the shipment, who asked not to be identified because the information isn’t public. The tanker loaded from Nederland, Texas, according to ship-tracking data compiled by Bloomberg.

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C'est génial. Le Vénézuela, la plus grosse (ou l'une des plus grosse) réserve(s) de pétrole, importe du brut ... du grand Satan américain.

Socialimse,

Tu Peux Pas Test

 

Au canada aussi ils importent du brut léger pour le mixer avec leurs bitumes et autres huiles lourdes ...

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Le bitumineux canadien n'est pas assez rentable et le système de transport du pétrole pas assez adapté pour se passer d'importer. L'Est canadien s'approvisionne en bonne partie d'Algerie.

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J'avoue ne pas comprendre pourquoi les investisseurs sur les marchés actions souhaitent une remontée rapide des cours du pétrole.

Ce qui est une bonne nouvelle pour le consommateur semble les agacer.

Ils se ch... dessus en voyant le prix du pétrole plonger.

 

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Parce que quand tu es investit en entreprises pétrolières ou dans des indices où ils pèsent ou en obligation des pétrolières high yield ou les 3, tu douilles. Et il y a une peur pour l'économie avec les licenciements et le fait qu'on voyait bien les investissements des pétrolières et un peu moins bien ce qui va sortir là et parce que la baisse est aussi dû à un ralentissement de la demande chinoise.

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Moui bon c'est quand même un peu différent, pour le dire gentiment.

 

 

Peut-être. Ca dépend de ce qui se passe dans les raffineries. L'article nous dit qu'ils sont désespérés, mais on ne sait pas vraiment pourquoi.

 

Ca peut être moins cher d'importer du pétrole léger plutôt que de craquer sur place des huiles extra lourdes. Ou ça peut être parce qu'il y a un manque de capacités liés à la gestion/l'investissement/l'état du pays.

 

S'ils avaient importés des produits raffinés (comme il y a 2-3 ans), on aurait eu une réponse claire. Mais la, ce n'est pas le cas.

 

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J'avoue ne pas comprendre pourquoi les investisseurs sur les marchés actions souhaitent une remontée rapide des cours du pétrole.

Ce qui est une bonne nouvelle pour le consommateur semble les agacer.

Ils se ch... dessus en voyant le prix du pétrole plonger.

 

Les pétrolières et les parapétrolières sont directement impactées.

Le secteur bancaire peut être impacté par des défauts sur des prêts à des entreprises des 2 secteurs cités ci-dessus.

Certaines entreprises du secteur "utilities" ont des prix de vente de indexés sur le pétrole.

 

Dernier point, les plus pessimistes interprètent cet effondrement des prix par un choc d'offre (depuis quelques années) et un choc de demande qui traduirait un fort ralentissement économique global.

 

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Ah, au fait, il semble que le point de rentabilité pour les opérateurs de shale-gas/oil soit beaucoup plus bas que prévu :lol: !

 

http://www.zerohedge.com/news/2016-02-03/shale-shock-big-leg-lower-oil-coming-after-many-shale-plays-found-have-far-lower-bre

 

 

According to a report by the Bloomberg Intelligence analysts William Foiles and Andrew Cosgrove, Saudi Arabia may have its work cut out for it as it will be far harder to kill many U.S. E&Ps than analysts originally thought.

The reason: a break-even model for the Permian Basin and Eagle Ford shows that oil production across five plays in Texas and New Mexico may remain profitable even when WTI prices fall below $30 a barrel, according to a 55-variable Bloomberg Intelligence model for horizontal oil wells. 

The Eagle Ford's DeWitt County has the lowest break-even, at $22.52, followed by Reeves County wells targeting the Wolfcamp Formation, at $23.40. The diversity of breakevens highlights the hazard posed by looking for a single number, even within a play.

 

:lol: 22.52$ ! 

 

Voilà qui modifie substantiellement la position de l'Arabie Saoudite, et les perspectives de résolutions calmes du problème pétrolier. Mais bon, ne pas oublier que l'AS a encore pas mal de cash avant de crier famine.

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Obama fait une proposition pour une nouvelle taxe de $10 par barril de petrole pour financer le transport "propre".

Il va annoncer la version finale de sa proposition Mardi.

 

http://www.bloomberg.com/politics/articles/2016-02-04/obama-seeks-10-per-barrel-oil-tax-to-fund-clean-transport

 

 

Oui, $10 ca fait beaucoup.

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  • 2 weeks later...

Ah, au fait, il semble que le point de rentabilité pour les opérateurs de shale-gas/oil soit beaucoup plus bas que prévu :lol: !

 

http://www.zerohedge.com/news/2016-02-03/shale-shock-big-leg-lower-oil-coming-after-many-shale-plays-found-have-far-lower-bre

 

 

:lol: 22.52$ ! 

 

Voilà qui modifie substantiellement la position de l'Arabie Saoudite, et les perspectives de résolutions calmes du problème pétrolier. Mais bon, ne pas oublier que l'AS a encore pas mal de cash avant de crier famine.

 

J'ai de sérieux doutes sur ce chiffre. Le deep offshore serait plus cher que le shale oil ? Il est autour de 40 $ il me semble.

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Ce ne sont pas les mêmes structures de coûts et il y a quelques difficultés comme le fait que ce soit exploité par Petrobras ou PDVSA ou encore l'ancienneté des gisements de mer du Nord.

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J'ai de sérieux doutes sur ce chiffre. Le deep offshore serait plus cher que le shale oil ? Il est autour de 40 $ il me semble.

 

Je ne vois pas trop ce que ça a de choquant. Mis à part la technique spécifique de forage horizontal, le reste sur terre ferme est très maîtrisé et "facile" à mettre en oeuvre comparé aux plateformes qui, de base, valent un pont.

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C'est aussi ma théorie. Je pense que les Saoudiens se sont gourés de producteur marginal (s'ils ont eu l'objectif de tuer dans l'œuf le pétrole US) et que les producteurs de pétrole américain ne le sont que marginalement (comparé au deep offshore, au Canada, à la Russie et autres Etats bananiers Afrique/Amsud qui imposent des couts excessifs aux producteurs). Dans un environnement de prix bas, les gros projets intensifs en capital vont être aussi beaucoup moins prioritaires que le forage non-conventionnel beaucoup plus flexible. Quand il faut rentabiliser une plate-forme, faut pas oublier qu'un baril de pétrole à 40$ dans 10 ans, ça ne vaut que 20$ aujourd'hui.

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Le Monde.fr - L’Agence internationale de l’énergie met en garde contre le sous-investissement pétrolier

Si la production ne peut être maintenue à un niveau suffisant, l’offre en hydrocarbures ne permettra pas de répondre à la demande, ce qui entraînera une hausse des prix.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/22/l-agence-internationale-de-l-energie-met-en-garde-contre-le-sous-investissement-petrolier_4869776_3234.html

Est-ce qu'on pourrait regarder la réalisation des prévisions de ce machin ?

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La baisse du prix du pétrole est maintenant telle que de nombreux navires de transport préfèrent faire le tour de l'Afrique depuis l'Asie pour rejoindre l'Europe plutôt que de payer le péage du Canal de Suez. Ce phénomène se rajoute à une crise séculière du secteur du transport maritime, qui souffre d'une sur-capacité. Cette sur-capacité a fait dégringoler les prix du transport maritime, avec des conséquences pour le secteur. 

Ainsi, certains affréteurs ont choisi de détourner des cargaisons de leurs chemins "naturels" passant par les canaux de Suez ou de Panama, préférant faire le tour. Selon l'entreprise de recherche SeaIntel, depuis octobre 2015 115 navires ont fait le chemin retour vers l'Asie en contournant l'Afrique par le Cap de Bonne espérance, alors qu'ils étaient passés par le Canal de Suez à l'aller. Puisque le pétrole est aujourd'hui si peu cher, les affréteurs peuvent se permettre un trajet plus long. Une autre raison de cette décision : de tels itinéraires allongent la durée de transit des navires, ce qui réduit la sur-capacité du secteur.

http://www.atlantico.fr/pepites/prix-petrole-tellement-baisse-que-tankers-preferent-faire-tour-afrique-plutot-que-payer-peage-canal-suez-2603142.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1456472805

 

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C'est quand même magique l'économie de marché :D. Je me demande si ça a un impact sur les constructions de satellites...

 

Quand il faut rentabiliser une plate-forme, faut pas oublier qu'un baril de pétrole à 40$ dans 10 ans, ça ne vaut que 20$ aujourd'hui.

 

Mmmmh... J'ai eu une dure journée et suis un peu fatigué, mais t'utilises une courbe des taux de 1964, non ?

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C'est pas complètement délirant de penser que le gel des investissements aujourd'hui risque d’entraîner une sous-production, et un rebond des prix, dans quelques années. Les prévisions restent très difficiles.

Bien sûr. Qui prétend connaitre un minimum le secteur sait à quel point il est cyclique du fait du gigantisme des investissements requis. Et comme tout le monde arrête d'investir en même temps, puis investit par louches de milliards aussi au même moment, ces cycles sont bien marqués.

 

En lisant ce commentaire on voit à quel point c'est emblématique du domaine où tout le monde a son avis alors que personne ne prend la peine d'en comprendre les aspects les plus basiques. 

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Oui c'est tout à fait vrai.

Maintenant je me pose une question : les investissements dans les pétroles de schiste ressemble plus à des couts variables qu'à des coûts fixes (ie l'horizon de rentabilité est bien plus court et une plateforme ca se liquide difficilement comparé à un petit puît. Du coup, est-ce qu'on ne peut pas s'attendre à un nouveau cycle où les investissements pour augmenter la capacité de production seront centré sur les pétroles de schistes à durée de vie courte et que les investissements dans les mégas projets seront limités au maintien de la production des vieux puits. Du coup, on ne verrait plus les mêmes quantitées de capex et on aurait un marché du pétrole beaucoup plus agile. Le fait de pouvoir augmenter facilement la quantité à chaque hausse de prix, empêcherait les hausses de prix à long terme.

Tl;dr les pétroles de schistes ont considérablement modifié le marché du pétrole.

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Attention, ce que les pétroliers ne vont pas nous dire, ce sont les avances prévues en termes de forage et de "recovery". Ne pas partir du principe que ça ne va pas continuer d'évoluer.

 

En deep offshore, par exemple, le forage est hors de prix, mais ensuite (à partir de quelle profondeur met-on juste tout l'équipment au fond de l'océan et roulez jeunesse ? Je ne sais pas, je n'ai pas étudié cette question. Je crois voir que la tendance est à avoir de plus en plus de l'équipement submergé au fond de l'eau).  

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En deep offshore, par exemple, le forage est hors de prix, mais ensuite (à partir de quelle profondeur met-on juste tout l'équipment au fond de l'océan et roulez jeunesse ? Je ne sais pas, je n'ai pas étudié cette question. Je crois voir que la tendance est à avoir de plus en plus de l'équipement submergé au fond de l'eau).

Logique : il n'y a pas de tempêtes au fond.
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