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Abstraction faite de son parti-pris politique et de sa conclusion, ce compte-rendu du dernier ouvrage de Grégoire Kauffmann (consacré au "Nouveau FN"), est extrêmement intéressante. Elle montre bien (entre autres choses) que la ligne "social-étatiste" puisse ses racines dans des courants originellement dominés du parti, mais aussi sur des épisodes de l'histoire de France susceptibles de nourrir un discours "populiste, anti-élites": http://www.palim-psao.fr/2016/11/a-propos-du-nouveau-fn.les-vieux-habits-du-populisme-de-gregoire-kauffmann-notes-de-lecture.html

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J'ai trouvé ça chez mon voisin libraire, un ancien marxiste farfelu:

 

On en a déjà parlé ici, c'est de la grosse daube (libéralisme = esclavagisme et colonisation...). En même temps, le libéralisme vu par un ex-stalinien...

 

Les seuls points où Losurdo peut être pertinent relèvent de ses livres sur Hegel ou Nietzsche.

 

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Les communistes haïssent Nietzsche^^

 

La haine est quelque chose de très passionnel et je ne pense pas qu'on puisse rendre compte de l'opposition des marxistes qui ont écrit sur Nietzsche de cette façon. Surtout que -horresco referens- des marxistes insoupçonnables comme Franz Mehring et Henri Lefebvre ont tenté de tirer Nietzsche à eux. Bon, j'admets que ce n'était pas l'idée du siècle.

 

J'avoue que je peine à voir pourquoi Nietzsche est à ce point vu comme un archi-ennemi, mais c'est peut-être une simple affaire de popularité. On lit Nietzsche, mais guère Donoso Cortès ou Louis de Bonald, ou Burke ou Carlyle...

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La haine est quelque chose de très passionnel et je ne pense pas qu'on puisse rendre compte de l'opposition des marxistes qui ont écrit sur Nietzsche de cette façon. Surtout que -horresco referens- des marxistes insoupçonnables comme Franz Mehring et Henri Lefebvre ont tenté de tirer Nietzsche à eux. Bon, j'admets que ce n'était pas l'idée du siècle.

 

J'avoue que je peine à voir pourquoi Nietzsche est à ce point vu comme un archi-ennemi, mais c'est peut-être une simple affaire de popularité. On lit Nietzsche, mais guère Donoso Cortès ou Louis de Bonald, ou Burke ou Carlyle...

Je suis au milieu de Théorie du pouvoir politique et religieux de Bonald. C'est intéressant à lire, j'ai l'impression d'être dans une autre dimension. De Maistre et Donoso Cortès sont sur la liste.

 

Sinon je suis en train de lire le blog de Mencius Moldbug, celui qui a lancé la pensée "néo-réactionnaire" sur internet

Je trouve ce billet d'introduction super intéressant

 

Forcément les conclusions vont pas dans notre sens, mais j'aime bien la démarche intellectuelle, l'ingénieur en moi apprécie cette recherche de ce qui marche. Un débat avec lui doit être bien plus enrichissant qu'avec le gauchiste lambda.

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Mencius Moldbug

Inutile de dire que la pensée contre-révolutionnaire (fût-elle 2.0), est aux antipodes de la mienne.

Déjà j'ai personnellement assez peu de patience pour tous les travestissements et extensions abusives qu'on inflige au concept de totalitarisme:

"To a neocameralist, totalitarianism is democracy in its full-blown, most malignant form." (Against political freedom)

Ensuite il a la même tendance utopiste que certains ici:

"In my ideal neocameralist state, there is no political freedom because there is no politics."

On ne voit pas très bien à quoi mène ce genre d'idéal, sinon à ce qui est réalisable, c.a.d la suppression de la liberté politique par le premier régime autocratique venu. Car évidemment ce n'est pas idéal -on ne va pas se mouiller en faisant l'éloge de quelque chose d'existant-, mais ça a le mérite de mettre fin au pire des totalitarismes (et ils clignent de l'œil)...

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Tous les régimes communistes que je connais sont des démocraties populaires.

Tous les Etats que je connais ont toujours dépassé leurs limites - ou plutôt ont eu des juristes assez habiles pour les redéfinir à volonté.

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Tous les régimes communistes que je connais sont des démocraties populaires.

Toujours est-il que la phrase est fausse de par la référence au nazisme. Quant à moi je laisse à la casuistique communiste de nous expliquer comment se concilie harmonieusement "démocratie" populaire et dictature "du prolétariat"...

Tous les Etats que je connais ont toujours dépassé leurs limites

Si "rien ne peut empêcher un gouvernement de dépasser ses limites", alors on peut tout rentrer chez nous, inutile de mener une quelconque activité politique puisque ça ne servira à rien. Ou alors il faut croire à l'avènement d'une société post-politique, utopie (dystopie ?) que l'on peut laisser à Marx.

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Je me suis enfin lancé dans Le Bonheur des Dames, éh bien, comme on me l'avait dit, c'est très bien, on est vraiment transporté dans le temps. L'a priori de Zola contre la grosse boite est facile à cerner, et par ailleurs il a bien recherché son bazar (c'est le cas de le dire), il y a de très bonnes pages sur le business modèle, jusqu'à la question du crédit. Il décrit une révolution qui a changé toutes nos vies comme le fait maintenant l'e-commerce. 

 

Et on peut supposer que les patrons de boites qui traitaient mal les petites gens on existé, même si ce n'était pas le cas de tous. 

 

Surprise : c'est une lecture légère. Phrases et descriptions sont compactes, l'action avance vite. (Recommandation : faites comme moi, enchainez Troloppe, George Eliot et Dostoievsky avant, après ça Zola c'est du Frédéric Dard). 

 

Le quotidien, le logement, la nourriture, la virée au bord de la Marne à Joinville, c'est saisissant de vie. 

 

Si qui je pense réagit ne l'écoutez pas. 

 

 

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C'est bien pour ce que je ne suis pas minarchiste. C'est un combat perdu d'avance. Je préfère l'utopie post-politique à l'utopie minarchiste. Et puis de toute façon, nous sommes déjà en anarcapie.

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 Quelqu'un a lu ceci ? 

 

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 Le résumé que j'ai lu dans Le Point est vraiment excellent, puis le type est visiblement du Cato Institute. Bon pas de traduction française pour l'instant... Mais ça a l'air cool.

 

http://www.lepoint.fr/societe/johan-norberg-on-croit-plus-aux-fantomes-qu-au-progres-04-11-2016-2080694_23.php

 

 La thèse du livre ? "Non, ce n'était pas mieux avant". 

 

 Après, le type semblait ne pas croire à l'arrivée de Trump aux affaires, donc il peut pêcher par optimisme. 

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C'est bien pour ce que je ne suis pas minarchiste. C'est un combat perdu d'avance. Je préfère l'utopie post-politique à l'utopie minarchiste. Et puis de toute façon, nous sommes déjà en anarcapie.

L'analogie anarcapie = post-politique est fausse.

 

C'est à ça qu'on reconnait le nanarcap de base qui s'est passé de réfléchir. 

  • Yea 1
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Si "rien ne peut empêcher un gouvernement de dépasser ses limites", alors on peut tout rentrer chez nous, inutile de mener une quelconque activité politique puisque ça ne servira à rien. Ou alors il faut croire à l'avènement d'une société post-politique, utopie (dystopie ?) que l'on peut laisser à Marx.

tu te forces à être comme ça ?

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Je poursuis ma lecture de Tristes Tropiques. C'est souvent bien écrit mais parfois avec trop d'emphase (décrire les nuages comme des «dolmens cosmologiques» :D ). Je crois qu'il va me falloir du Bukowski ensuite pour me rafraîchir la cervelle.

 

La description du ciel, c'est pour moi le passage le plus WTF du bouquin. Ça s'améliore beaucoup par la suite, avec plus de contenu anthropologique et moins d'hallucinations.

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J’ai hésité à lire Worm. Les histoires de super-héro, je suis pas super-fan. Et la description de l’histoire… sérieusement, je vois mal comment donner moins l’impression de « une adolescente déprimée écrit une fanfic à propos d’une super-héroïne super-trop-dark ».

J’avais tort. Si la SF/fantastique est votre trip, n’hésitez pas. La narration est un poil décevante, mais l’univers-building est au niveau des maîtres du genre, et le scénario en lui même de très bonne facture (pas mal de rebondissements sans de « WTF » dans le mauvais sens du terme).

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Ce qui serait cool ce serait une reparution française de Le Socialisme.

 

Ah celui là je l'ai, édidtions Librairie de Médicis . Bon par contre il est tout rouillé et j'ai du délier au ciseau de nombreuses pages.

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