Aller au contenu

Droâdezanimos ?


Cédric

Messages recommandés

Personne n'est fier d'avoir participé à un véritable programme de torture dans le seul but d'améliorer la couleur de son rouge à lèvre, peu de monde est capable de dire "c'est moche mais c'est comme ça, je suis prêt à sacrifier plein de bêbêtes mignones pour que ma femme soit plus jolie", et pourtant beaucoup le pensent. La politique est strictement incompatible avec l'hypocrisie générale, si on veut à tout prix garder la première, alors il faut abolir la seconde.

Lien vers le commentaire

En gros on peut traiter un animal comme on veut tant que ce traitement rentre dans le cadre de la fonction pour laquelle on le possède.

 

Mais ça existe déjà ce que tu proposes.

 

On peut avoir des souris mais interdiction de les torturer pour faire rigoler les doctorants du labo.

On peut frapper son chien pour l'éduquer mais pas le faire combattre celui du voisin.

On peut envoyer son cheval à l'abattoir mais ils ne peuvent pas le tuer à coups de pierre.

etc.

 

Qu'est-ce que ça change concrètement ta proposition ?

Et le "cadre de la fonction", c'est du droit positif à 100%, il peut toujours évoluer comme cela s'est produit pour les animaux de cirques.

Lien vers le commentaire

Monsieur j'ai réfléchis DIX secondes entières et je ne vois toujours pas pourquoi ton idée serait supposée freiner quoi que ce soit. Quel est ton raisonnement ?

Il est décrit de manière parfaitement claire à la page précédente, mais prenons un exemple. Ça serait frein au même titre que le second amendement est un frein aux restrictions du droit de porter les armes aux Etats-Unis.

 

C'est n'importe quoi, désolé.

Ben voyons.

 

C'est fondé sur rien

C'est fondé sur ma lecture d'une thèse (qui passe entre autres en revue le droit positif de plein de pays sur la question) et sur ce que je sais du fonctionnement des animaleries en laboratoire.

 

ça ne marchera pas

De toute manière ça ne sera pas adopté. Je ne suis pas le parlement, hein. Mais dans l'hypothèse en pratique ça ne changerait rien à part que ça donnerait un appui positif pour dissuader les dérives antispécistes. C'est fait pour.

 

et ça se paye le luxe d'être contre la propriété privée.

Non, à moins de considérer qu'être propriétaire d'un chien implique de pouvoir le découper vivant en rondelles. Dans ce cas le droit actuel est aussi contre la propriété privée et entre nous c'est très bien comme ça.

 

Je préfère encore me baser sur le pur ressenti des bien-pensants que de laisser les députés décréter la fonction de chaque animal.

Perdu, c'est toujours à côté de la plaque.
Lien vers le commentaire

Les vaches ne sont pas mes amis, on ne mange pas ses amis, elles sont de la foutu viande sur patte. Meilleure est la viande et plus je paye, rien à branler de son petit bonheur, c'est comme ça que pense tous les humains depuis la nuit des temps. On n'a jamais voulu du bien aux vaches, on a juste arrété d'endurcir les gosses dès le plus jeune âge et aujourd'hui ses derniers veulent le beurre et l'argent du beurre, ils ne savent même plus ce qu'ils financent eux-mêmes, leur père ne leur a pas montré, et ils se retrouvent à être dégoutés devant les documentaires de leur copains végétariens.

Lien vers le commentaire

Personne n'est fier d'avoir participé à un véritable programme de torture dans le seul but d'améliorer la couleur de son rouge à lèvre, peu de monde est capable de dire "c'est moche mais c'est comme ça, je suis prêt à sacrifier plein de bêbêtes mignones pour que ma femme soit plus jolie", et pourtant beaucoup le pensent.

Je n'ai aucun problème avec ça. Il y a des animaux de laboratoire qui sont sacrifiés pour des recherches diverses et variées.

 

Mais ça existe déjà ce que tu proposes.

 

On peut avoir des souris mais interdiction de les torturer pour faire rigoler les doctorants du labo.

On peut frapper son chien pour l'éduquer mais pas le faire combattre celui du voisin.

On peut envoyer son cheval à l'abattoir mais ils ne peuvent pas le tuer à coups de pierre.

etc.

 

Qu'est-ce que ça change concrètement ta proposition ?

Ah, on se comprend ! Ça change que ça devient un principe explicite et généralisé, qu'on peut opposer aux antispécistes. C'est plus efficace que "l'animal est ma propriété j'en fais ce que je veux lol".

 

Et le "cadre de la fonction", c'est du droit positif à 100%, il peut toujours évoluer comme cela s'est produit pour les animaux de cirques.

Oui c'est positif à 100%. Ceci étant le cadre n'est pas forcément décrété d'en haut, dans mon esprit il était plutôt décrit par chaque professionnel.

 

Quel problème est sensé régler ce nouveau statut juridique ?

Je ne parle que de ça depuis deux pages.
Lien vers le commentaire

Les vaches ne sont pas mes amis, on ne mange pas ses amis, elles sont de la foutu viande sur patte. Meilleure est la viande et plus je paye, rien à branler de son petit bonheur, c'est comme ça que pense tous les humains depuis la nuit des temps. On n'a jamais voulu du bien aux vaches, on a juste arrété d'endurcir les gosses dès le plus jeune âge et aujourd'hui ses derniers veulent le beurre et l'argent du beurre, ils ne savent même plus ce qu'ils financent eux-mêmes, leur père ne leur a pas montré, et ils se retrouvent à être dégoutés devant les documentaires de leur copains végétariens.

point.jpg

 

 

Un frein plus grand que le principe constitutionnelle de la propriété privée qui s'applique aux biens meubles et immeubles ?

Visiblement ce frein là n'empêche pas l'interdiction des animaux de cirques.
Lien vers le commentaire

Si j'ai bien compris, en formalisant officiellement le statut de l'animal avec une règle générale et une liste d'application au cas par cas (loi ? décret ? jurisprudence ?) tu veux graver dans le marbre le rapport de l'homme à l'animal pour rationnaliser le débat avec les antispécistes ?

 

Mais la position propriétariste sectaire est tout aussi rationnelle, plus simple à comprendre et plus facilement applicable.

 

Après c'est vrai que ça nous fait passer pour des ordures mais on est pas à ça près si ? Tu veux un compromis mou pour éviter la pente fatale du droit des animaux ?

Lien vers le commentaire

Les délires antispecistes ne sont pas un problème que le code civil a pour but de régler. Le code civil règle les conflits privés. Et ses principes règlent très bien les conflits concernant les animaux. Je fais ce que je veux avec les miens, les autres n'ont pas le droit de les attaquer sauf pour défendre leur personne ou leurs biens et je suis responsables des dégâts commis par mes animaux. Un sentiment de tristesse pour un animal abîmé ne rentre pas dans ce que le code considère habituellement comme un préjudice.

Lien vers le commentaire

Les anti-spécistes ne doivent pas manger leurs frères les végétaux, laissons les mourir de faim tranquillement et occupons nous plutôt de tous ceux qui se contentent de vouloir de la viande qui ne nécessite pas de violence, ce sont eux, les hypocrites qui veulent le beurre sans en payer le prix, qui posent problème, les anti-spécistes passerons toujours pour des cons auprès des gens non-débile profond. Et ton système est tout ce qu'il y a de plus hypocrite, mon animal est ma propriété et j'en fais ce que je veux, sérieusement.

Lien vers le commentaire

Si j'ai bien compris, en formalisant officiellement le statut de l'animal avec une règle générale et une liste d'application au cas par cas (loi ? décret ? jurisprudence ?) tu veux graver dans le marbre le rapport de l'homme à l'animal pour rationnaliser le débat avec les antispécistes ?

Du moins pour limiter la casse oui. Jusqu'à maintenant on pouvait se contenter de bidouiller mais avec l'apparition de ces nouvelles problématiques ça ne marchera plus très longtemps. Après ça se veut applicable n'importe où, je préfèrerais une ville privée adoptant un tel principe à une autre.

 

Mais la position propriétariste sectaire est tout aussi rationnelle, plus simple à comprendre et plus facilement applicable. Après c'est vrai que ça nous fait passer pour des ordures mais on est pas à ça près si ? Tu veux un compromis mou pour éviter la pente fatale du droit des animaux ?

Ma position est celle qui existe déjà, il suffit de l'expliciter (et encore une fois c'était bien le but du code civil à la base, expliciter et harmoniser). En outre je ne suis pas propriétariste, pour moi le droit découle de la morale (mais ce n'est pas le lieu pour développer ça), et torturer son chien est effectivement un comportement d'ordure (déjà réprimé par le droit positif existant, donc). Bref je n'ai pas l'impression de compromettre quoi que ce soit.
Lien vers le commentaire

Il est décrit de manière parfaitement claire à la page précédente, mais prenons un exemple. Ça serait frein au même titre que le second amendement est un frein aux restrictions du droit de porter les armes aux Etats-Unis.

 

Le second amendement a valeur constitutionnelle, pas le bricolage que tu propose. A moins que ton idée soit d'insérer ce bricolage dans la Constitution. Est-ce que tu serais favorable à mettre le SMIC à sa valeur présente dans la Constitution ? Après tout ça rendrait plus difficile une augmentation future.

Lien vers le commentaire

Que ça soit au niveau constitutionnel ou pas on s'en fout. Je propose de changer la loi, ce qui est bien assez haut dans la hiérarchie des normes. Ceci étant, est-ce que les démembrements de la propriété sont aussi un "bricolage" ?

Lien vers le commentaire

Mais enfin enfin enfin, une loi ordinaire ne protège en rien contre les changements apportés par les lois qui la suivent parce que les lois nouvelles contraires aux lois anciennes abolissent implicitement celles-ci, on apprend ça à la maternelle ! 

 

Lien vers le commentaire

Et les nouvelles lois doivent s'intégrer dans le dispositif normatif existant. Ça n'exclue pas que les députés fassent en douce une exception, disons pour les cirques, mais elle sera ouvertement considérée et pourra être critiquée comme telle.

Lien vers le commentaire

Si c'est une simple question morale pourquoi veux-tu un statut particulier des animaux ?

 

Mais crébongu screugneugneu, je veux pas qu'ils aient un nouveau statut les animaux, arrêtez avec ça, osef du statut des animaux, je dis

 

QUE C EST CON DE LEUR FAIRE DU MAL QUAND C EST PAS POUR LES BOUFFER OU POUR SAUVER L HOMME. 

JE ME FOUS DU DROIT ET DES TABLES QUI BOUGENT OU PAS.

 

JE ME PLACE SUR UN PLAN ETHIQUE BANDE DE, ben je sais pas tiens, vous m'exaspérez avec vos branlettes autour d'histoire de droit, je m'en cogne. Je vous laisse délirer sur les immeubles et les meubles

Lien vers le commentaire

Et les nouvelles lois doivent s'intégrer dans le dispositif normatif existant. Ça n'exclue pas que les députés fassent en douce une exception, disons pour les cirques, mais elle sera ouvertement considérée et pourra être critiquée comme telle.

 

Ok donc je résume, ta stratégie c'est de mettre au point une bizarrerie juridique qui compile plus ou moins l'ensemble du droit positif sur la façon de traiter les animaux et que comme ça à chaque fois que le législateur voudra faire passer une nouvelle interdiction quant à la façon de traiter les animaux il devra modifier le statut juridique des animaux directement, c'est bien ça ? Et ce que tu espère, c'est que ça va réduire les ardeurs du législateur et que les modifications seront plus faciles à critiquer, c'est bien ça ?

Lien vers le commentaire

Ok donc je résume, ta stratégie c'est de mettre au point une bizarrerie juridique qui compile plus ou moins l'ensemble du droit positif sur la façon de traiter les animaux

Expliciter l'état du droit qui existe déjà sous une forme compacte et cohérente oui. Et ce n'est pas plus une bizarerie que n'importe quel autre principe juridique, par exemple le démembrement de la propriété n'est pas apparu spontanément sur des tablettes à l'origine des temps.

 

et que comme ça à chaque fois que le législateur voudra faire passer une nouvelle interdiction quant à la façon de traiter les animaux il devra modifier le statut juridique des animaux directement, c'est bien ça ?

C'est déjà comme ça que ça se passe à vrai dire. Le législateur ou n'importe quel autre niveau en dessous.

 

Et ce que tu espère, c'est que ça va réduire les ardeurs du législateur et que les modifications seront plus faciles à critiquer, c'est bien ça ?

Oui, c'est comme ça que fonctionnent les positivistes. Il leur faut une norme positive pour critiquer une autre norme positive.

Mais outre ça je pense que c'est un bon système. Meilleur que le propriétarisme appliqué aux animaux.

Lien vers le commentaire

Oui, c'est comme ça que fonctionnent les positivistes. Il leur faut une norme positive pour critiquer une autre norme positive.

Mais outre ça je pense que c'est un bon système. Meilleur que le propriétarisme appliqué aux animaux.

Jedoutedetonlibéralisme.

Lien vers le commentaire

Tous les juristes de la planète depuis l'émergence du Droit dans l'histoire de l'humanité, cette bande d'imbéciles.

Bien sûr que non. Une chaise ne peut pas aller défoncer la clôture de mon voisin, ni aller brouter son champ par défaut de surveillance de son maître.

Une table n'a rien à voir avec un cactus, vite il faut donner un statut juridique particulier à la table.

De fait, un cactus peut grandir ou mourir par exemple ; une table non. Ceci étant, la table ne mérite pas de statut juridique particulier ; il s'agit juste de comprendre que ces ceux éléments ne finiront pas dans la même catégorie juridique. C'est pas bien compliqué à comprendre, si ?
Lien vers le commentaire

bien vu ! mais je n'ai pas de base pour fanta/smer, il faudrait que je sache a quelle pornstar elle ressemble pour me faire une idee

Je parie sur Nina Hartley.
Lien vers le commentaire

Expliciter l'état du droit qui existe déjà sous une forme compacte et cohérente oui. Et ce n'est pas plus une bizarerie que n'importe quel autre principe juridique, par exemple le démembrement de la propriété n'est pas apparu spontanément sur des tablettes à l'origine des temps.

 

Le démembrement de la propriété est issu du droit romain, et je suis à peu près certain qu'il a émergé jurisprudentiellement et qu'il ne s'agissait pas d'une lubie d'un sénateur quelconque de la Plèbe. Et stop au démembrement de mes posts, je ne m'engagerais point dans une quote battle.

 

C'est déjà comme ça que ça se passe à vrai dire. Le législateur ou n'importe quel autre niveau en dessous.

 

Mais si c'est déjà comme ça, pourquoi tu veux changer quoi que ce soit ?

 

Oui, c'est comme ça que fonctionnent les positivistes. Il leur faut une norme positive pour critiquer une autre norme positive.

 

Il y a un terme juridique en droit constitutionnel pour le raisonnement que tu adoptes, attend, ça s'appelle heu... ah je sais : wishful thinking. 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...